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Tribunal

Dans le cadre de l’enseignement moral et civique, à l’initiative de M Lançon, plusieurs classes ont été emmenées au tribunal de Pau pour assister à des séances publiques au cours desquelles diverses affaires ont été jugées.

Le lundi 06 mars, les élèves ont été spectateurs d’une séance de cour d’assises. C’est à titre exceptionnel qu’ils ont pu y assister, ce type d’affaires n’étant pas habituellement ouvertes aux scolaires. En effet, ce sont des crimes qui sont jugés, et les faits sont généralement trop graves pour être présentés à des jeunes.

Les élèves et M Lançon devant l’entrée de la salle des assises

L’affaire traitée ce jour-là a été considérée par les magistrat comme accessible à un public d’adolescents, et nos élèves ont ainsi pu suivre les débats. Après une première partie très technique et un peu rébarbative (intervention des experts dressant le portrait psychologique du prévenu), la séance est devenue très intéressante : un proche a témoigné pour indiquer dans quel contexte avait grandi et vécu l’accusé, permettant ainsi d’expliquer et de comprendre son comportement, à défaut de l’excuser.

Le procès s’étalant sur plusieurs jours, il n’a pas été possible de suivre l’intégralité de son déroulement , ni d’assister à l’énoncé du verdict.

L’intérieur très solennel de la salle des assises, avant le début de séance (les photos sont interdites en cours de séance)

 

Lundi 20 mars, la seconde séance a eu lieu plus classiquement en correctionnelle, traitant de délits du quotidien perpétrés au détriment de particuliers (cambriolages par exemple) ou de personnes morales (entreprise, institutions, administrations…).

Les élèves et MM Chaumont (à g.) et Lançon (à dte) sur les bancs réservés au public, avant le début de séance

Chaque affaire étant relativement simple, les élèves ont pu voir l’ensemble de la procédure : présentation du prévenu et des faits qui lui sont reprochés, questions de la cour, intervention des victimes (lorsqu’elles étaient présentes), réquisitoire de l’avocat général (proposant une peine), plaidoiries des avocats (défendant les accusés), énoncé du verdict.

Lors de ces deux demi-journées, nos jeunes ont pu voir la justice en action, constater que quelle que soit la gravité des cas traités, la démarche générale était la même, et que dans son fonctionnement, parfois décrié pour sa lourdeur et sa lenteur, le système français garantissait à tous un traitement impartial, exempt de parti pris et d’arbitraire.