Archives de catégorie : Actualité

Tables Elan Béarnais

Après plusieurs travaux leur ayant donné satisfaction, l’Elan Béarnais a confié à notre établissement la réalisation de tables destinées à sa salle de presse. Une première étape a consisté à proposer des maquettes représentants les choix de style possibles. C’était à l’automne 2021 : voir ici.

Suite à la décision sur le design retenu, il a fallu passer à la fabrication des huit d’exemplaires pour les journalistes, auxquels s’ajoutait le modèle spécifique pour les joueurs et dirigeants.

Les élèves de la filière Technicien Menuisier-Agenceur (TMA), encadrés par leur professeur Beñat SALLATO, se sont donc lancés dans cet exercice.

Dans un premier temps, il a été nécessaire de découper les différents éléments : plateaux (bois clair, photo de gauche) et piètements (matériau vert), puis d’y insérer les dispositifs d’assemblage (de couleur noire). C’est cette dernière opération qui est réalisée sur la photo ci-dessous.

Afin de vérifier que les différentes parties s’ajustent correctement, une table a été intégralement assemblée dans l’atelier du lycée (photos ci-dessus). Elle a ensuite été démontée car, pour le transport, il était plus pratique de manipuler les tables en pièces détachées.

Arrivé sur place, les tables ont été assemblées et mises en places en configuration « conférence de presse ». Le résultat est superbe. Il reste à refaire le sol pour mettre encore plus en valeur les réalisations de nos élèves !

Les élèves de terminale TMA : Marius HACALA, Florent WEBER, Maxcence GAZO, Simon IPAS et Métaki PANAU, au premier rang et, légèrement en retrait, leur professeur Beñat SALLATO. Félicitations à eux !!!

Portraits UPE2A

Au cours de cette année scolaire, un projet basé sur la photographie a été mené au sein de l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A). Encadrés par Stéphanie WALCH, responsable de cette unité, et Marie DUCLOS, Professeure d’arts appliqués, les élèves ont été invités à poser devant l’objectif du photographe professionnel Jean-Luc VERTUT. L’idée était que les jeunes transmettent au travers d’une attitude, d’un vêtement, d’un accessoire, une image d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur culture.

Un travail préalable a été effectué en classe afin que chacun-e puisse s’imprégner de l’esprit du projet et préparer ce qu’il-elle souhaitait « mettre en scène » lors de la séance photos proprement dite (ci-dessus). Les clichés ont été réalisés dans un studio improvisé en salle polyvalente. Grâce au numérique, les modèles d’un jour pouvaient apprécier immédiatement le rendu de leur pose (ci-dessous à droite).

S’en est suivie une phase de sélection, tout d’abord par le photographe, pour ne conserver que les photos techniquement de qualité, puis par les sujets eux-mêmes, afin de choisir le portrait qui leur plaisait le plus. Il a ensuite été nécessaire de réaliser des tirages sur papier aux normes professionnelles. Avant-dernière étape : la réalisation de cadres pour présenter les œuvres. Ce sont les jeunes de la formation Menuiserie Aluminium-Verre (MAV) qui s’en sont chargés, sous l’œil attentif de leur enseignant, Sylvain LE CORRE.

Restait à mettre en place la présentation des photos, sur des grilles dans le hall d’entrée du lycée, près de la vie scolaire.

Le projet s’est finalisé le vendredi 3 juin par un vernissage de l’exposition en début d’après-midi.

M Nunn, proviseur du lycée (veste grise), Mme Walch, responsable de l’UPE2A (robe bleu) et M Vertut, photographe (chemisette beige), ont pris la parole tour à tour devant l’assemblée. Etaient présents les élèves de l’UPE2A, bien entendu, mais aussi d’autres jeunes de différentes classes, des enseignants, des agents et personnels administratifs, et plusieurs adultes extérieurs à l’établissement, responsables ou éducateurs en lien avec l’UPE2A.

Les jeunes de l’UPE2A se sont vus remettre individuellement une reproduction de leur photo (ci-dessus au centre), tandis que certains ont posé à côté de leur portrait.

Beau projet et belle réalisation ! Félicitations à toutes celles et tous ceux qui y ont pris part : les élèves de l’UPE2A et leurs accompagnatrices, les encadrants (réalisateurs des cadres !) de la filière MAV, l’équipe des agents (mise en place des grilles, collation) et bien entendu, le photographe.

Machines bois

Le lycée s’équipe ! Pour rester toujours en adéquation avec le marché du travail, nos élèves doivent être formés sur des machines performantes, identiques à celles que l’on trouve dans les entreprises. C’est dans cette optique que trois nouvelles machines sont venues compléter le parc de l’atelier bois.

Une raboteuse (vue générale photo de droite) munie d’une lame hélicoïdale à plaquettes (photo de gauche) vient se substituer à l’ancienne, plus rudimentaire. Avantages : la précision, au 1/100ème de millimètre, et la réduction des coûts d’entretien puisque l’outil de rabotage est constitué d’un alignement de plaquettes pouvant être remplacées individuellement.

Une ponceuse-calibreuse à large bande permet de travailler des pièces de bois dont la largeur peut aller jusqu’à 112 cm, et réduire leur épaisseur jusqu’à 2 mm. La photo de droite (ci-dessus) permet d’apercevoir la bande de ponçage, de couleur rouge, à l’intérieur de la machine.

Enfin, une tenonneuse numérique à dérouleur, la plus imposante des trois machines, va permettre de réaliser cette opération très technique de manière entièrement automatisée.

L’ensemble de ces équipements représente un coût de 76 000 euros, entièrement financé par la région Nouvelle-Aquitaine qui maintient son effort pour soutenir la formation des jeunes.

Gurs

Jeudi 12 mai, les élèves des classes de première TCI (Technicien en Chaudronnerie Industrielle) et TISEC (Technicien en Installation de Systèmes Energétiques et Climatiques) se sont rendus au camp de Gurs.

Cette visite complétait un travail sur le devoir de mémoire effectué par Séverine GHEDJATI, professeure de Lettres-Histoire-Géographie, avec ces classes. Gaël DURAND, professeur de chaudronnerie, et François GUILLOT, Professeur-documentaliste, accompagnaient cette sortie.

Le groupe a été accueilli par Mme GARCIA, guide bénévole au sein de l’association du camp de Gurs. Elle a dans un premier temps replacé le camp dans son contexte historique, expliquant notamment comment la guerre civile espagnole avait été à l’origine de sa création. La visite a ensuite débuté en se rendant au départ du chemin qui traverse le bois. Ce chemin matérialise la voie qui séparait le camp en deux parties égales et permet de visualiser l’étendue de celui-ci car on n’en voit pas l’extrémité (photo ci-dessus à droite).

La visite s’est poursuivie par la baraque dans laquelle étaient logés les prisonniers. Cette baraque, similaire à celles qui constituaient l’ensemble des hébergements du camp lors de son fonctionnement, a été construite il y a quelques années par des élèves de notre établissement en suivant les plans d’époque. L’évocation par Mme GARCIA des détails de la vie quotidienne a permis aux jeunes de prendre conscience de la dureté des conditions dans lesquelles étaient détenus hommes, femmes et enfants.

L’arrêt devant l’infirmerie (ci-dessus à gauche) a été l’occasion de rappeler que, même dans des circonstances dramatiques, certaines personnes se comportent de façon remarquable. Elsbeth KASSER, jeune infirmière suisse, consacra tout son temps et son énergie à venir en aide aux internés et s’occupa plus particulièrement des enfants et des jeunes mères. Le passage par le cimetière a constitué un autre moment fort de cette visite en matérialisant l’un des aspects les plus sombres de ce camp : la mort. Non pas parce que le camp était un camp d’extermination, mais parce que les conditions de vie étaient telles qu’elles entraînèrent pour beaucoup la dégradation de leur santé et ce jusqu’au décès.

les élèves, très respectueux, ont suivi avec attention les explications de la guide et ont posé de nombreuses questions sur un lieu que, pour nombre d’entre eux, ils découvraient.

Chef-d’Oeuvre TISEC

Dans le cadre de la réalisation du chef d’œuvre, les élèves de Terminale TISEC (technicien en installation de systèmes énergétiques et climatiques) ont concrétisé récemment le projet initié en début d’année scolaire 2020-2021.

Ce projet s’est articulé autour de la problématique de la protection de l’environnent et du développement durable, à laquelle est sensibilisée la filière TISEC au travers de son aspect énergies renouvelables.

Annick COULEE, professeure de Prévention Santé Environnement, Fabienne DESPAUX, professeure de Lettres-Histoire-Géographie, Virginie SERE, Professeure de Maths-Sciences et Sébastien BENSALEM, professeur de Génie Thermique ont assuré l’encadrement du projet.

Plusieurs temps forts ont rythmé son déroulement. Tout d’abord, au cours de l’année 2020-2021, le ramassage de déchets plastiques sur les berges du Gave de Pau. Ces déchets ont été envoyés à la fondation TARA Océan qui, dans le cadre de l’opération « Plastique à la loupe« , les identifie et les recense pour constituer une base de données permettant un suivi de la pollution. Méthode et résultats (locaux et nationaux) sont présentés sur un poster exposé au CDI (voir photo ci-dessus), et peuvent être retrouvés en cliquant ici.

Ensuite, cette année, une sortie au Pays Basque se décomposant en trois phases : collecte de déchets sur une plage de Biarritz et sensibilisation à la préservation des espaces marins, supervisée par Surfrider Foundation, initiation au surf et visite du plateau technique du BTS Fluide Energétique Domotique (FED) au lycée Cantau, à Anglet.

A l’issue de ces différentes étapes, les élèves, par groupe de deux, ont produit un document synthétisant le projet en présentant les éléments qui l’ont constitué. Ces documents sont exposés au CDI.

Slam UPE2A

Vendredi 15 mars après-midi, en salle polyvalente de notre établissement, les élèves de l’Unité pédagogique pour Elèves Arrivants Allophones (UPE2A) ont présenté l’aboutissement d’un de leurs projets à un groupe de spectateurs attentifs. Parmi ceux-ci, des élèves, des adultes du lycée (administratifs, agents, enseignants, surveillants), mais aussi quelques membres des familles des « acteurs ».

Mme Walch, responsable de l’UPE2A, accompagnée de Gabrielle Colibri, intervenante extérieure qui a structuré le projet, a expliqué la démarche : les jeunes, venant d’horizons très différents, ont été invités à mettre en mots leur histoire, leur culture, leurs origines. Ils ont rédigé des textes qu’ils ont lus ou récités devant l’assemblée.

L’exercice n’était pas facile car il s’agissait de s’exprimer devant un public, dans une langue nouvelle pour eux et en exprimant des choses très personnelles. Toutes et tous s’en sont très bien acquittés, avec une volonté visible de bien faire. Les applaudissements nourris des spectateurs ont salué les performances. Encore bravo à tous !

Vous pouvez écouter le podcast en cliquant ici.

Les alphabets de l’UPE2A

Lundi 11 avril, au CDI, un projet autour des langues maternelles des jeunes de l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A) a vu son aboutissement. Ce travail, initié il y a plusieurs mois, consistait pour chaque élève en la réalisation d’un document de présentation personnelle.

Sur ce document deux choses apparaissent : d’un côté l’alphabet en langue maternelle, éventuellement accompagné de l’alphabet en français, de l’autre un texte indiquant le nom, l’âge, le pays d’origine, la langue parlé et la formation suivie par son auteur. Le tout illustré par le drapeau du pays d’origine.

Ces documents ont été fixés sur le pourtour d’une carte du monde, et un fil les relie au pays concerné pour indiquer où il se situe. Certaines langues n’ont pas d’alphabet, elles sont uniquement parlées et non écrites : le document prend alors la forme d’une bulle de dialogue (phylactère dans le monde de la BD).

Pour accompagner la présentation de ce travail, un atelier a été mis en place en fin de matinée avec les jeunes allophones comme professeurs. Il s’agissait pour eux d’enseigner quelques mots de base de leur langue à d’autres élèves du lycée. Ceux-ci faisaient partie de la classe de 2 CONSDUR, sous la responsabilité de Mme Ghedjati. L’apprentissage était oral, mais aussi, le cas échéant, écrit. Chaque jeune professeur enseignait à deux apprenants.

Chacun a pris son rôle très à cœur, manifestant envie de bien faire et s’investissant à fond, que ce soit pour transmettre son savoir ou pour l’acquérir.

L’atelier s’est terminé par une restitution : les apprenants qui le souhaitaient ont pris la parole pour prononcer les quelques mots qu’ils avaient appris. En général « Je m’appelle… » et « J’ai … ans », sous le regard bienveillant mais rigoureux de leur professeur du jour.

En début d’après-midi, un autre exercice a mis les jeunes de l’UPE2A à contribution : devant la carte du monde évoquée plus haut, il s’agissait de se présenter individuellement, en reprenant les éléments indiqués sur les documents. Des élèves d’autres formations, ainsi que quelques enseignants, formaient le public.

Chacun s’est prêté à l’exercice, avec plus ou moins d’aisance, mais toujours avec bonne volonté et en essayant de faire du mieux possible. Félicitations à tous, car il n’était pas forcément simple de s’exprimer en public dans une langue qui n’est pas maternelle et que l’on ne maîtrise pas encore très bien !

Un merci particulier aux agents qui ont déménagé le panneau (pas léger !) depuis la salle de l’UPE2A jusqu’au CDI, et l’ont mis habilement en place.

Coup de froid

Après plusieurs journées printanières dans le courant du mois, les températures se sont bien rafraîchies lors des derniers jours de mars, au point de repasser sous la barre des zéros degrés certains matins.

Ce refroidissement s’est accompagné d’un phénomène assez spectaculaire vendredi 1er avril (et non, ce n’est pas une blague !), puisqu’un impressionnant orage de grêle s’est abattu sur la région, recouvrant le paysage d’une magnifique couche blanche.

Notre lycée a pris un aspect inhabituel, immortalisé par Florence Decourt :

Dalle Gros Oeuvre

Jeudi 3 février, par une belle après-midi ensoleillée, les élèves de la filière Organisation et Réalisation du Gros-Oeuvre (ORGO, les « maçons »), encadrés par leur professeur M Manaut, se sont rendus sur un chantier à Lescar pour participer au coulage de la dalle d’un pavillon.

Si la dalle est classique dans sa conception et sa réalisation, le mode constructif des murs est beaucoup plus original. Il s’agit de modules constitués de deux plaques de polystyrène maintenues parallèlement par des fils métalliques (voir ci-dessous). Ces modules se juxtaposent et se superposent en s’emboîtant comme des briques Lego. Une fois qu’ils sont mis en place, il suffit de couler du béton entre les plaques pour assurer la résistance mécanique de l’ensemble. Les plaques de polystyrène assurent l’isolation, à la fois par l’extérieur et par l’intérieur.

Les jeunes ont participé au coulage de la dalle, mais aussi au remplissage préalable des murs de soubassement périphériques, le tout sous la responsabilité de deux enseignants, l’un étant leur professeur actuel, M Manaut, l’autre étant à la retraite, après avoir officié de longues années dans notre établissement.

Cette réalisation a permis aux élèves de mettre en pratique les savoirs acquis au lycée, mais aussi d’être confrontés à une technique qui sort des sentiers battus.

Maquette construction bois

Les élèves de la filière Technicien Constructeur Bois (TCB), encadrés par leur professeur M Mignon, mènent depuis plusieurs mois un projet d’envergure. Il s’agit de réaliser un petit bâtiment qui se présentera comme un appartement de par sa composition (cuisine, salle de bain, chambre, ouvertures, etc.), mais avec des pièces de surfaces plus réduites. Il est destiné aux élèves du lycée Campa de Jurançon pour s’exercer à mettre en place l’installation électrique d’une maison.

Ce bâtiment est conçu suivant la technique de la structure à ossature bois. Il a d’abord été étudié et représenté en CAO afin d’en définir toutes les caractéristiques, et pouvoir ainsi dimensionner l’ensemble des éléments le composant. Sur le dessus, une plateforme permettra d’installer des panneaux photovoltaïques.

Pour accéder à la plateforme supérieure, un escalier est nécessaire. Il faut d’abord le fabriquer !

L’opération suivante consiste à le mettre en place, sans oublier de l’équiper d’une main courante (une « rampe »).

Il reste à féliciter les jeunes (et leur professeur) qui ont mené à bien ce grand projet. Bravo à eux !