Archives de catégorie : Actualité

Grillades

Jeudi 6 juin à midi, à l’excellente initiative de l’équipe intendance-restauration, les adultes et élèves qui déjeunaient au lycée ont pu se régaler avec les grillades préparées en direct au barbecue par le chef Anthony MALICET.

Profitant d’un temps idéal, c’est non seulement le barbecue qui était installé à l’extérieur (devant l’entrée du self, pour mettre l’eau à la bouche des convives), mais aussi des tables et chaises qui avaient été disposées à l’ombre pour donner un air champêtre et vacancier à la scène. Evidemment, les plus gourmands ne pouvaient manquer une telle occasion et s’installaient les premiers…!!!

Ils étaient vite rejoints par d’autres tout aussi gourmand.e.s, et les places à l’extérieur venaient vite à manquer, au point que certains décidaient de faire ça à la mode pique-nique !

Une expérience unanimement appréciée par tous, tant pour la qualité des grillades que pour le cadre dans lequel elles ont pu être dégustées. Un grand bravo à toute l’équipe restauration emmenée par le chef qui a démontré toutes ses compétences de grilladin ! Merci pour cet excellent moment.

Fabriques à musique – 2

Point final du projet culturel initié il y a plusieurs mois autour des musiques électroniques (voir ici), la restitution de la création produite par nos élèves s’est effectuée jeudi 30 mai, à 19 heures, à L’Ampli, à Billère.

Les élèves, accompagnés par Samuel AUGUSTO (AED, à gauche ci-dessus), ont été accueillis par les membres de L’Ampli qui leur ont présenté le déroulement de la soirée : le clip musical qu’ils ont créé va être projeté en première partie du concert donné ensuite par Tillous.

Avant que les choses sérieuses commencent, Tillous, musicien parrain du projet, est venu s’entretenir avec les jeunes.

Petit moment de tension et grand moment de gloire pour nos jeunes artistes quand ils ont été invités à venir devant la scène pour présenter leur création, expliquer leurs choix et s’exprimer sur le projet en général. Tillous (ci-dessus à gauche) et Stéphane CORTIJO (à côté de Tillous) les ont aidés dans cet exercice. Le public présent les a chaudement applaudis. Bravo à eux !!!

Tillous a ensuite pris les choses en main pour livrer une prestation électronique dont il a le secret.

Les jeunes au cinéma

Mardi 21 mai, les élèves de plusieurs classes de seconde (CAP ELEC et PAR, Bac Pro CONSDUR, AMA et TCB) avaient rendez-vous au cinéma Le Méliès pour une projection privée.

Le rendez-vous était fixé à 9h00 devant le cinéma. les externes et demi-pensionnaires devaient se rendre directement sur les lieux, tandis que les internes venaient depuis le lycée, encadrés par des enseignants.

A 9 heures pile, les portes du cinéma se sont ouvertes, et les élèves ont pu entrer, « filtrés » par les professeurs qui faisaient l’appel par la même occasion.

Les jeunes et les encadrants se sont installés dans la salle qui leur était réservée. La place ne manquait pas !

Avant la projection, Xavier LE FAHLER, programmateur au Méliès et plus particulièrement en charge des publics jeunes et scolaires, est venu présenter le film. En effet, il ne s’agissait pas d’une œuvre classique, avec un scénario de fiction et des acteurs professionnels, mais d’un documentaire sur de jeunes migrants accueillis dans un centre d’hébergement, à Conques, au fin fond de l’Aveyron.

Basé sur les témoignages de ces jeunes, ce documentaire les montre racontant la douleur de quitter leur entourage et leur terre natale, la dureté parfois insoutenable de leur parcours pour arriver en France, et la longue démarche d’apaisement pour se reconstruire, au contact de la nature environnante et des différentes personnes les côtoyant. L’idée originale de l’équipe qui les a pris en charge a été de transformer ces témoignages en paroles de chansons et, en collaboration avec un musicien qui a créé des mélodies, les faire interpréter par les jeunes dans une forme de catharsis. D’où le titre : « Le chant des vivants ». Un film poignant, parfois dur mais porteur d’espoir, qui a touché particulièrement certains de nos élèves.

Visite chantier

Lundi 13 mai 2024, les élèves de la classe de terminale Technicien Constructeur Bois (TCB), accompagnés de leur professeur Bertrand MIGNON sont allés visiter un chantier un peu particulier à Lescar.

Ce chantier est particulier à double titre : tout d’abord par la finalité de la résidence qui est construite (habitat inclusif, mixant les occupants, voir ci-dessus l’explication), et d’autre part par la technique mise en œuvre puisque l’ensemble des murs et charpentes sont en bois, sachant qu’il y a plusieurs bâtiments dont la majorité comportent trois niveaux (voir ci-dessous).

Le chantier est bien avancé et permet de voir les différentes étapes de la construction, depuis la réalisation des fondations et des dalles maçonnées jusqu’à l’enduisage des façades.

Bien entendu, le plus intéressant pour nos jeunes était la partie « bois », elle aussi visible à différents stades de sa mise en place. L’extérieur laisse apparaître à certains endroits une partie de la structure (coursives), mais c’est surtout à l’intérieur, tant que les habillage ne sont pas réalisés que l’on peut voir les poteaux, poutres, pannes et autres éléments assez spectaculaires qui constituent l’ossature des bâtiments.

La visite s’est effectuée sous la conduite de M Kévin VERGEZ (chemise à carreaux sur les photos), associé-dirigeant de l’entreprise SBL-Productions, basée près de Navarrenx, qui a en charge l’ensemble du lot bois de ce chantier. M VERGEZ a présenté les aspects techniques de ce projet, en précisant notamment comment il avait pu être concurrentiel en termes de coûts par rapport à une construction traditionnelle en béton. Il a expliqué le travail sur chantier, avec l’organisation que ça implique, la gestion des imprévus et la collaboration avec les autres corps de métier. Il est aussi revenu sur son parcours personnel, parti d’un bac pro pour progresser au fur et à mesure jusqu’à un diplôme d’ingénieur, et professionnel où, après avoir été employé dans différentes structures, il est devenu patron en rachetant une entreprise qu’il s’attache à développer. Les échanges avec les jeunes ont été particulièrement riches car ils ont rencontré quelqu’un de passionné par ce qu’il fait, qui ne leur a caché aucun des aspects de son métier, et les a surtout encouragé à s’engager à fond en étant persuadés que s’ils sont motivés rien ne leur est impossible. Un très grand merci à lui pour le temps consacré et la flamme qu’il a pu raviver chez nos élèves.

Emigration

Durant le XIXème siècle et le début du XXème, de nombreux Français quittèrent leur terre natale pour aller chercher une vie meilleure dans le Nouveau Monde. Parmi eux, des Béarnais et des Basques s’exilèrent pour rejoindre l’Argentine et s’y implanter. Certains revinrent, beaucoup restèrent et, avec des fortunes diverses, finirent par devenir Argentins.

C’est leur histoire que retrace le documentaire « Lo que me conto abuelito », mêlant témoignages, images d’époque et actuelles pour évoquer cette période mal connue de notre passé.

Mardi 7 mai, à l’initiative de Stéphanie WALCH, enseignante en charge de l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A), ce film a été présenté à différentes classes de notre établissement en présence des réalisateurs Agnès LANUSSE (à droite, photo ci-dessous) et Dominique GAUTIER (au centre, photo ci-dessous).

A l’issue de la projection, un moment d’échange a eu lieu, permettant de mieux comprendre les raisons et les conditions de cette émigration, tout en mettant en lumière le fait que les descendants de ces migrants se sentent désormais cent pour cent Argentins, sans oublier ni renier pour autant leurs racines françaises.

Echange international

Dans le cadre de l’ouverture vers d’autres pays, des contacts ont été établis avec le lycée IES MIRALBUENO de Saragosse. Cet établissement propose des formations générales et professionnelles dans différents domaines : construction, électricité, hôtellerie, tourisme, transport, etc.

A l’initiative de Frédéric SOUCAZE, responsable du bureau des entreprises (au milieu, photo ci-dessous), deux enseignants espagnols de la filière chaudronnerie ont été accueillis dans nos locaux le jeudi 2 mai pour évoquer de possibles collaborations transfrontalières.

Plusieurs pistes ont été envisagées :

– aider les élèves Français et Espagnols à trouver une entreprise pour pouvoir effectuer une période de stage , 

– rencontres entre professeurs, 

– réalisation d’un projet commun , 

– partenariat fort entre les deux établissements

Cette première prise de contact s’est avérée très prometteuse, mais conscient qu’il faut du temps pour mettre en place ce type de partenariat, il a été décidé que la prochaine année scolaire serait consacrée à définir précisément les contenus de ce projet afin de proposer une convention liant nos deux établissements à la rentrée 2025.

Initiation théâtre

Prendre la parole en public ou devant un jury, communiquer oralement, s’exprimer devant les autres, autant d’exercices que les élèves seront amenés à pratiquer dans le cadre de leur formation, mais aussi plus tard dans leur vie professionnelle ou privée.

Or, s’il est relativement simple de parler de manière informelle avec un groupe de copains ou d’intervenir en étant noyé dans la masse, il est beaucoup moins aisé de se tenir seul devant un auditoire pour présenter un sujet et répondre à des questions.

Pour aider les jeunes à se familiariser avec ces situations, Corinne PEREZ, enseignante de Lettres-Histoire-Géographie, a invité Rosalie, comédienne et professeure de théâtre (ci-dessus, foulard jaune), a venir les initier aux subtilités de l’art dramatique.

Prise de conscience de son corps, maîtrise de sa posture, élocution, écoute, gestuelle, autant d’éléments sur lesquels il est nécessaire de travailler pour se sentir à l’aise et bien communiquer. Même les attitudes les plus simples montrent déjà des disparités suivant les « acteurs » (ci-dessus).

Des exercices simples, mais mettant en jeu la relation aux autres, ont été proposés : se mettre en rang par ordre de taille (ci-dessus), suivi d’alterner position debout et accroupie (ci-dessous).

Travail sur la confiance, en se mettant deux par deux, chaque binôme étant constitué d’un « aveugle », positionné devant, les yeux fermés, piloté par un « guide » situé derrière lui n’utilisant que ses mains pour l’orienter (ci-dessous).

Communication verbale : deux rangs, face à face (ci-dessous). Chaque jeune de l’un des rangs a un interlocuteur dans le rang d’en face, il doit lui faire parvenir un message oral.

Difficulté : tous les participants d’un même rang parlent en même temps, à haute voix, mais sans monter le ton ni hurler. Pour capter le message, le vis-à-vis doit se concentrer sur son interlocuteur et essayer de faire abstraction des autres (ci-dessous). Pas simple !

Les élèves se sont tous prêtés au jeu sans retenue et sans mauvais esprit, certains étant bien entendu plus à l’aise que d’autres.

Postures au travail

Même si les conditions de travail se sont nettement améliorées au fil du temps et rendent les tâches moins pénibles, il n’en reste pas moins que les métiers du bâtiment soumettent le corps à diverses contraintes physiques : soulever et manipuler des charges, répétition de mouvements, gestes particuliers, etc.

Mal exécutées, ces tâches peuvent conduire à plus ou moins long terme à des problèmes médicaux : les troubles musculo-squelettiques. Afin de s’en prémunir, il est nécessaire de comprendre tout d’abord comment ils apparaissent, puis de connaître ensuite les bonnes postures à adopter. Et ce le plus tôt possible dans la vie, avant que les mauvaises habitudes ne s’installent.

C’est dans cette optique que Séverine GHEDJATI, enseignante au lycée, a convié M Alain SAKWA, ostéopathe, à venir sensibiliser les élèves de plusieurs classes de terminale bac Pro à ce sujet. Dans un premier temps, il a expliqué comment se comportait le corps humain, et plus particulièrement la colonne vertébrale, lorsqu’on le soumet à des charges. Il a ainsi mis en évidence le processus d’apparition du « mal de dos », pouvant déboucher dans les cas les plus graves sur une hernie discale, en accompagnant son propos d’une représentation concrète du phénomène à l’aide d’une maquette de colonne vertébrale.

Ensuite, travaux pratiques :

Le principe de base : le dos toujours plat, voire cambré ! Non seulement quand on est debout, mais aussi et surtout lorsqu’on se baisse. Il faut prendre l’habitude de plier les jambes, pas de courber le dos !!! Exercice pas aussi simple qu’il n’y paraît, chacun étant plus ou moins souple…

Exercice concret : soulever des charges.

Enfin, pour terminer, A.SANKWA a proposé aux jeunes un petit exercice simple mais très parlant pour montrer comment une posture modifiait complètement la réponse du corps à un effort. Suivant la position des jambes et des bras, en fonction de l’inclinaison du buste (dos toujours plat !), on résiste plus ou moins bien à la poussée de son vis-à-vis. Démonstration concrète de la biomécanique.

Grâce à des explications vivantes, appuyées par des exercices concrets très explicites, les élèves (et professeurs présents) ont pu appréhender la problématique du mal de dos dans son ensemble, et sont désormais armés pour s’en prémunir. Merci à l’intervenant qui a su capter et maintenir l’attention de son auditoire tout au long de la séance.

Fabriques à musiques

Dans le cadre de l’ouverture culturelle et artistique, un projet musical a été mis en place avec l’association « Ampli », basée à Billère dans les locaux de La Route du Son.

Ce projet s’articule autour des musiques électroniques et comprend plusieurs étapes, allant de la découverte de ce style musical jusqu’à la création d’un morceau et d’un clip vidéo l’accompagnant. Point d’orgue final, une restitution sous forme de diffusion du clip en première partie d’un concert se tiendra à la Route du Son, jeudi 30 mai, à 18h30.

La première étape s’est déroulée mardi 12 mars dans nos locaux. Stéphane CORTIJO, médiateur Ampli, est venu animer une séance de présentation du projet. Après en avoir précisé les objectifs (ci-dessous, à gauche), il a retracé l’histoire des musiques électroniques, en l’illustrant de différentes vidéos (ci-dessous, à droite). Les jeunes ont pu intervenir, poser des questions, et indiquer quels étaient leurs goûts ou préférences dans cet univers musical relativement large.

Le jeudi 14 mars, toujours dans notre établissement, une étape plus pratique s’est déroulée, consistant à sélectionner et enregistrer des sources sonores dans les ateliers. Sébastien TILLOUS et Jérôme LANSALOT, artistes, accompagnaient les élèves dans cette démarche.

La phase sensibilisation du projet s’est achevée vendredi 15 mars dans les locaux de La Route du Son, Stéphane CORTIJO endossant le rôle du guide pour présenter les différentes installations (ci-dessous)

La Route du Son comprend une salle de spectacle (ci-dessus) d’une capacité de 400 spectateurs, équipée d’un coin bar, des loges pour les artistes, et dispose aussi de studios de répétition (ci-dessous) et d’une salle de restauration/convivialité.

Pour clôturer cette visite, les jeunes et leurs accompagnateurs ont eu le privilège d’assister à un concert privé de TILLOUS, parrain artistique du projet. Avant la prestation proprement dite, Stéphane CORTIJO a fourni quelque explications sur le matériel utilisé (ci-dessous).

La performance de TILLOUS (ci-dessous), faite de morceaux basés sur des boucles rythmiques enregistrées sur lesquelles se greffent les parties qu’il joue en direct, a mis une ambiance envoûtante propre à ce genre musical.

Suite au concert, les élèves et accompagnateurs ont pu échanger avec l’artiste qui s’est livré avec beaucoup de simplicité à cet exercice (ci-dessous).

Deuxième grand chapitre du projet : les ateliers de création musicale. Les élèves ont été répartis en petits groupes, et chacun de ces groupes a été pris en charge par un artiste (Sébastien TILLOUS et Jérôme LANSALOT) sur une journée pour exploiter les sonorités enregistrées le 14 mars (voir plus haut) et les transformer en structures rythmiques. Les séances se sont déroulées les 18, 19 et 21 mars, dans nos locaux.

A suivre…

UPE2A, gravures

Troisième phase du projet « Paysages et gravure » (voir ici pour les deux premières étapes), l’intervention de trois membres du collectif « Les Graveuzes » (photo ci-dessous) s’est déroulé sur deux demi-journées : le 15 février, puis le 7 mars.

Les intervenantes ont expliqué dans un premier temps le principe de leur art, en présentant les matériels et matériaux employés, mais aussi en montrant le résultat auquel on pouvait arriver (ci-dessous).

Le principe est relativement simple : on pose sur un modèle (image, dessin, photo,…) un feuille plastique transparente sur laquelle on va recopier tout ou partie des éléments du modèle, et cette feuille plastique sert ensuite à faire des tirages par impression.

Lors de la première journée (15 février), les jeunes ont été invités à réaliser un modèle de leur choix, mais le thème n’était pas libre puisqu’il s’agissait de rester dans le cadre du projet, basé sur le paysage.

Partant de là, et accompagnés par les intervenantes (ci-dessus) qui leur ont prodigué de nombreux conseils, les jeunes ont laissé libre cours à leur imagination pour dessiner (ci-dessous). Ambiance studieuse et concentrée !

A l’issue de cette première après-midi créatrice, les élèves ont donc réalisé leurs modèles. Les dessins ont été faits au stylo à bille et, pour des raisons de simplicité puisqu’il s’agissait d’une initiation, en monochrome.

La seconde après-midi a été consacrée à l’activité gravure proprement dite. A partir d’un modèle, de leur création ou choisi parmi ceux qui leur étaient proposés, les jeunes ont réalisé une matrice sur feuille plastique.

Pour ce faire, on superpose la feuille de plastique au modèle, et à l’aide d’une pointe métallique on creuse (sans passer au travers !) la surface de la feuille pour recopier le modèle. L’objectif est d’obtenir sur la feuille plastique la reproduction du modèle gravée en creux. L’exercice n’est pas aussi simple qu’il y paraît car tout l’art consiste à effectuer une gravure régulière, tout en faisant varier profondeur et répartition des traits suivant l’effet désiré.

Il n’est bien entendu pas obligatoire de recopier parfaitement le modèle, seuls certains éléments le composant peuvent être retenus, tout comme il est possible de composer un ensemble à partir de différents modèles ou parties de ceux-ci. La créativité est totale !

Ces matrices servent ensuite à réaliser des tirages de ce qui y est gravé. Elles sont dans un premier temps enduites d’encre sur toute leur surface, le principe consistant à faire pénétrer cette encre dans tous les sillons, puis à essuyer les surfaces lisses afin que seules les parties en creux contiennent de l’encre.

Ci-dessus, on voit la préparation de l’encre, assez pâteuse, étalée avec une spatule sur une plaque de verre, puis prélevée à l’aide d’un rouleau et appliquée sur la matrice. L’essuyage termine la préparation de la matrice. C’est une opération assez fastidieuse, mais indispensable et dont la bonne réalisation détermine la qualité de l’impression.

L’impression est simple à réaliser (ci-dessus) : la matrice est placée sur une surface plane, face encrée sur le dessus. On la recouvre par une feuille de papier, on rabat l’élément souple de protection sur l’ensemble et à l’aide des leviers situés sur le côté de la presse, le plateau supportant les différents éléments se déplace pour passer entre les rouleaux. Ceux-ci exercent une pression qui occasionne le transfert de l’encre de la matrice vers la feuille de papier. L’impression est réalisée.

Très appliqués et soucieux de bien faire, les élèves de l’UPE2A se sont fortement impliqués dans ce projet, chacun ayant sa propre approche pour laisser sa sensibilité s’exprimer dans la réalisation d’une œuvre personnelle. Bravo à eux ! Et remerciements aux « Graveuzes » sans qui rien n’aurait été possible.